Les principes de l’entreprise libérée

Le principe de « l’entreprise libérée » est de miser sur la liberté laissée à des salariés ; pour réorganiser la prise de décisions, l’organisation et la capacité d’actions au sein de l’entreprise, de façon à rendre l’entreprise plus fructueuse. D’ailleurs, il existe un terme pour décrire cela, quand on parle du principe de « l’entreprise libérée », on parle généralement de système holacratique, en référence à l’Holacratie.

L’Holacratie, c’est la suppression de l’organigramme au sein de l’entreprise afin de la libérer de la hiérarchie pyramidale où une direction dirige les employés. Ici, dans une démarche holacratique, les salariés d’une entreprise dite libérée, ou qui applique l’Holacratie, sont autonomes et décisionnaires. Ils travaillent ensemble et gèrent ensemble.

Ce système permet aux entreprises qui fonctionnent ainsi de laisser émerger de nouvelles idées à travers la créativité de certains employés qui prennent la parole.

Libérer les salariés de la hiérarchie de l’entreprise permet de développer un autre concept que celui de la pyramide hiérarchique. En partant du principe que les salariés sont ceux qui connaissent le mieux l’entreprise et son fonctionnement, ils sont aussi ceux qui la font vivre et l’élève. Ceux sont eux qui gèrent au quotidien les besoins de la société, comme ses atouts et ses problèmes à régler. Ils ont aussi une expérience du travail et du terrain différente de celle des décisionnaires classiques. Leur permettre de décider et d’agir ensemble peur aider à relancer ou à améliorer un fonctionnement usé, archaïque et devenu peu productif.

D’où l’application du système de l’Holacratie qui est de laisser aux salariés le droit de parole et la liberté d’actions et de décisions.

Le système holacratique est donc basé sur la formalisation de l’intelligence collective au sein d’une entreprise.

L’intelligence collective c’est la capacité intellectuelle d’un ensemble de salariés qui s’accordent et s’entendent pour travailler et prendre des décisions en commun afin de rendre l’entreprise plus performante. Cela peut aussi aider à la réussite des projets ou à un meilleur développement au sein de la société.

Du reste il est plus facile de travailler avec un système qui rend les salariés plus épanouis et heureux de participer à la prise de décisions. Des salariés qui se sentent écoutés tiennent à garder leur poste et à rester dans l’entreprise qui leur donne la parole, puis il est plus agréable de travailler de la sorte donc le taux d’absentéisme baisse également ce qui n’est pas à dédaigner suivant la taille de la société.

Ainsi la capacité intellectuelle augmente en fonction de l’attitude positive d’un tel système libertaire, qui permet de libérer chacun en lui permettant de s’exprimer tout en respectant l’autre.

Le DAF (Directeur administratif et financier) a un rôle important au sein de « l’entreprise libérée » ; il est celui qui lance cette nouvelle façon de voir le fonctionnement de la société.

Il se doit de croire au système holacratique, de faire confiance à ses salariés et de motiver l’ensemble de l’entreprise dans cette nouvelle démarche commune.

En tant que dirigeant il va devoir apprendre à renoncer aux pouvoirs de son rôle de DAF. Son nouveau rôle sera de ne plus imposer sa décision, mais d’aider ses employés à prendre la meilleure décision possible. De les encourager et les guider dans ce nouveau mode de gestion et d’auto-contrôle. Il peut aussi par son expérience dans la direction, servir de formateur tout en oubliant son statut hiérarchique et en se positionnant au même niveau que ses salariés.

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